10ème Session du comité de communication de la mine d’Essakane : Plus d’un milliard au bénéfice des trois communes riveraines : Falagountou, Gorom-Gorom et Dori

Publié le mercredi 29 mars 2017 à 00h17min

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10ème Session du comité de communication de la mine d’Essakane : Plus d’un milliard au bénéfice des trois communes riveraines : Falagountou, Gorom-Gorom et Dori

La ville de Dori, a abrité le 1er mars 2017 dernier, la dixième rencontre du Comité de Communication de la Mine d’Essakane (CCME). Les travaux étaient placés sous la présidence de M. le Gouverneur de la Région du Sahel, Hyacinthe Péguy Yoda, en présence de Madame Gwennael Guillen directrice, Santé-Sécurité & Développement Durable de la mine Essakane et représentante du Directeur Général de la mine Essakane.

Le CCME est un dialogue social entre la mine et les populations locales. Ce cadre de concertation formel et trimestriel a regroupé plus de 200 participants représentant les parties prenantes de la mine.

Il ressort des différentes communications que la compagnie minière IAMGOLD Essakane SA soutient les plans communaux de développement (PCD) de trois de ses communes riveraines que sont : Falagountou ; Gorom-Gorom et Dori.

Pour la période 2014-2016, IAMGOLD a investi le montant global de un milliard cent vingt millions de Francs CFA au bénéfice des trois communes riveraines pour la réalisation de leurs projets de développement au profit des populations.

Le maire de Falagountou, Saidou Maiga, le maire de Gorom Gorom, Ibrahim Ag Attaher et le 1er adjoint au maire de Dori, Boureima Bokoum sont passés devant l’assemblée pour montrer comment les ressources financières obtenues ont été dépensées. De 2014 à 2016, les communes de Falagountou et de Gorom-Gorom ont reçu chacune un appui financier de 500 millions de FCFA et la commune de Dori, 120 millions de FCFA pour la même période et dans le cadre des PCD.

Le financement de la mine ne s’arrête pas qu’aux PCD. IAMGOLD Essakane a développé une autre initiative pour soutenir directement des micros projets de ses communautés hôtes. En effet, par le passé, la ferraille de la déchèterie de la mine était remise gratuitement aux populations de la zone d’impact direct de la mine. En 2016, la mine Essakane a mis en place un ‘’Fonds Fer’’ alimenté par la vente aux enchères des déchets ferreux. Les recettes issues de la vente de ces déchets ferreux serviront à financer des projets de développement au profit des communautés originaires de la zone d’impact direct de la mine et dont le projet s’exécute dans ladite zone. En 2016, le montant global des recettes s’élevait à environ 150 millions de franc CFA. 33 projets de développement dont 13 pour la commune de Falagountou et 20 pour Gorom-Gorom sont proposés à financement pour un montant de 52 117 000FCFA.

Réorienter les achats de la mine prioritairement vers les opportunités nationales et locales

Sur le chapitre des achats locaux, la représentante du DG de la mine Essakane, a expliqué que « la politique actuelle de la société minière IAMGOLD en termes d’achats locaux, est une approche basée sur la transparence et l’équité ». Pour elle, « la mine compte réorienter ses achats prioritairement vers les opportunités nationales et locales ». Elle a souligné que le chiffre d’affaires des marchés locaux connait une nette progression. « En effet de 1,623 milliard en 2014, ce chiffre a atteint près de 2,717 milliards en 2016. Depuis 2012, près de 10 milliards F CFA ont été injectés directement dans l’économie locale. Entre 2012 et 2016, la commande a doublé auprès des entreprises du Sahel », a souligné Gwannel Guillen.

L’engagement 2017 de la mine Essakane est d’augmenter les achats locaux de 10% par rapport à 2016 en les portant à 3 milliards de FCFA. La mine veillera aussi au renforcement des capacités des fournisseurs locaux et procédera par appel d’offre pour la fourniture locale de biens et services.

2264 emplois directs dont 95,8 % d’employés nationaux, et 37,19% originaires de la Région du Sahel

Le nouveau Directeur des Ressources humaines de IAMGOLD Essakane SA, William OUEDRAOGO qui remplace à ce poste, a présenté les résultats de la mine en termes d’emplois. Pour lui, « la mine Essakane est un des plus importants employeurs dans le pays avec 2 264 emplois directs dont 95,8 % d’employés nationaux, et 37,19% originaires de la Région du Sahel. Environ 13% des employés locaux vivent à moins de 15 km du site minier. 252 femmes travaillent à Essakane (11,13% de la main-d’œuvre). Dans la répartition des emplois locaux par zone, le tableau de la mine indique 281 emplois en Zone 1 soit 12,41 et 561 en Zone 2 soit 37,19%. ». Sur le volet emploi indirect, le DRH fait remarquer qu’environ 500 emplois sont créés dans la région par des entrepreneurs locaux.

William Ouedraogo a évoqué pour Essakane, le Projet de développement des employés nationaux aux fonctions de gestion stratégique et organisationnelle dans le domaine minier. Il a ajouté qu’une « base de données des journaliers avait été créée pour favoriser un plus grand nombre de personnes habitant dans les villages directement impactés de manière équitable et transparente. La mine a recruté 1123 journaliers en 2016. Ce qui représente en moyenne 94 journaliers par mois ». Un Programme de stage est mis en place il y a trois ans. « En 2016, le programme de stages a touché 78 personnes dont 10 sont issus de la Région du Sahel, ce qui donne un taux de 12,82% pour les locaux » a mentionné le DRH.

En passant en revue plusieurs thématiques liées à l’activité de la mine, le dixième comité de communication de la mine Essakane a redynamisé le dialogue entre la mine et ses parties prenantes

De la situation de l’activité minière Essakane dans la région et des exposés par les responsables lors du CCME 10, il ressort une multitude d’attentes chez toutes les parties prenantes

Après les différents exposés, des échanges se sont instaurés entre les participants et les communicateurs du CCME. Ces échanges fructueux ont mis en relief les difficultés communes rencontrées dans les projets communautaires de la mine et les fortes attentes des communautés locales en termes d’emploi, de fourniture locale, et d’infrastructures socioéconomiques.

Correspondance particulière

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