Centre social de l’UFC-Dori : 29 jeunes filles achèvent leur formation en coupe-couture

Publié le jeudi 6 août 2020 à 23h31min

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Centre social de l’UFC-Dori : 29 jeunes filles achèvent leur formation en coupe-couture

Le Centre social de l’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a mis sur le marché de l’emploi des jeunes filles diplômées en coupe-couture. Leur sortie de promotion est intervenue ce 4 août à Dori.

Elles sont au nombre de 29, les jeunes filles qui ont suivi la formation en coupe-couture au Centre social de l’UFC-Dori. Après deux ans de formation, elles ont été présentées à l’examen du Certificat de qualification professionnelle, et ont été toutes admises. Ce 4 août 2020, ces jeunes filles ont fait leur sortie de promotion.
Selon leur porte-parole, Aïssatou Compaoré, bien que des aléas sanitaires aient imposé la fermeture des classes, elles ont ressui à leur examen grâce à l’appui de leurs encadreurs. Mademoiselle Compaoré ajoute que les moyens leur manquent pour leur installation. Elles demandent alors l’accompagnement de l’UFC-Dori et des autres partenaires.

LES PARENTS ET AMIS VENUS ENCOURAGES LES JEUNES FILLES

Souleymane Bagagna, directeur régional en charge de la jeunesse du Sahel, pour sa part, a indiqué que le ministère a signé un partenariat avec l’UFC. Ainsi, ces jeunes filles seront accompagnées dans leurs projets. Quant à François Paul Ramdé, coordonnateur de l’UFC-Dori, il a affirmé que ces filles ont les compétences théoriques et pratiques et ne demandent que de l’accompagnement dans leurs différents projets.

Le Centre social de l’UFC-Dori a vu le jour en 1964 avec l’arrivée des monitrices et des sœurs religieuses. Celles-ci ont animé le centre jusqu’en 1986 avant de transmettre la gestion au CESAO et puis a l’UFC-Dori.

Francois Paul Ramdé coordonateur UFC DORI

Au début, le centre avait pour but d’amoindrir les préjugés sectaires et les mauvaises pratiques coutumières afin de permettre aux filles et aux femmes de s’épanouir.

Fanta Dicko a intégré le centre depuis 1974. Aujourd’hui, elle est à la retraite. Elle explique que le centre était divisé en deux sections : une section filles et une section femmes. La section femmes faisait des broderies d’articles (draps, coussins, nappes) qui étaient vendues et les recettes étaient réparties entre ces femmes. En cette année 2020, les deux sections existent encore. Et selon François Paul Ramdé, plus de 1 000 filles et 1 000 femmes gagnent leur vie grâce à la formation donnée par le centre.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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