Région du Sahel : La campagne de traitement de masse de la schistosomiase lancée

Publié le mardi 29 octobre 2019 à 19h18min

PARTAGER :                          
Région du Sahel : La campagne de traitement de masse de la schistosomiase lancée

Le gouverneur de la région du Sahel a lancé, ce 28 octobre à Dori, la campagne de traitement de masse de la schistosomiase ou éléphantiasis. Plus d’un million d’adultes et d’enfants devront recevoir les médicaments contre cette maladie tropicale négligée.

Le Burkina Faso est confronté à la persistance de certaines maladies tropicales négligées aux conséquences néfastes sur les populations. Ces maladies laissent souvent des séquelles invalidantes et ont des conséquences économiques assez lourdes. La schistosomiase ou bilharziose urinaire fait partie de cette catégorie de maladies. Les actions de lutte menées par le gouvernement burkinabè depuis plusieurs années ont permis par exemple une forte réduction de la filariose lymphatique dans la région du Sahel.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Le gouverneur de la région du Sahel note que la bataille contre ces maladies tropicales négligées comme la schistosomiase, les vers intestinaux et les séquelles laissées par la filariose lymphatique doit être intensifiée. Pour ce faire, Salfo Kaboré affirme que les services centraux et déconcentrés de l’Etat doivent être impliqués afin que l’administration de ces médicaments atteigne toute la population.

L’assistance à la cérémonie de lancement de la campagne

Selon Hamed Sidwaya Ouédraogo, directeur régional de la santé du Sahel, la prévalence de la schistosomiase est passée de forte en 2004 à modérée en 2018 pour les districts sanitaires de Djibo, Dori et Gorom-Gorom ; et à faible pour le district de Sebba. Et concernant les geohelminthiases, la prévalence est passée de forte en 2004 à modérée en 2018 pour les districts sanitaires de Djibo, Dori et Gorom-Gorom ; et à faible pour le district de Sebba. Pour cette campagne de 2019 qui vient d’être lancée ce 28 octobre 2019, M. Ouédraogo affirme qu’environ 1 048 192 enfants et adultes vont recevoir des médicaments pour se protéger contre ces deux maladies.

A l’en croire, les principaux effets secondaires de la prise des médicaments sont les nausées, les vomissements, la diarrhée. Aussi, la prise à jeun de ces médicaments peut entraîner des vertiges. Il invite donc la population du Sahel à adhérer à cette campagne de traitement de masse. En cas d’effets secondaires, il est conseillé de se rendre au centre sanitaire le plus proche.

Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                          
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique