Le directeur régional de l’économie et de la planification du Sahel Mahamadou Bokoum a précisé que 27 mesures ont été adoptées en se basant sur les 3 axes du Plan régional de développement (PRD). il s’agit d’accroitre la production de la richesse, de promouvoir la gouvernance locale et la participation citoyenne et de renforcer la formation et la création d’emplois. « La stratégie de mesure consiste à prendre une activité totalement réalisée ou non, on peut dire que sur le plan physique on a 0% de mesures achevées. Cela ne doit pas faire peur parce qu’on est à mi-parcours et on rassure en disant que certaines des activités sont à plus de 70% de taux de réalisation », a-t-il expliqué. Et d’ajouter que sur le plan financier, le taux est au delà de 58%. Toute chose, qui a exhorté M. Bokouim a laissé entendre qu’au bilan annuel de 2014, il pourra s’attendre à un très bon taux à l’image de 2013.

C’est pourquoi, Le DREP du Sahel a confié que la rencontre a été l’occasion pour poser les vrais problèmes et en trouver les solutions pour ne pas se retrouver en fin d’année avec un bilan mitigé sinon faible. « Le bilan à mi-parcours est une alerte qui nous indique si nous sommes à un niveau assez satisfaisant ou pas. Si c’est satisfaisant, il faut maintenir le cap. Le cas contraire, nous trouverons ensemble les difficultés qu’il faille solutionner pour pourvoir atteindre les résultats escomptés en fin d’année. C’est un bilan à mi-parcours assez important pour vraiment permettre d’attirer l’attention des uns et des autres sur ce que nous avons actuellement comme résultats à atteindre », a révélé Mahamadou Bokoum.

A propos de la matrice régionale de performance 2014-2018, le DREP du Sahel a affirmé qu’elle regroupe l’ensemble des prévisions identifiées avec les collectivités territoriales. De son avis, il y avait une prévision de 60 milliards de F CFA mais une activité a tiré la matrice à la hausse. Il s‘agit de l’aménagement de la grande mare de Dori qui a nécessité près de 53 milliards de F CFA. Au fur et à mesure qu’on évolue, la matrice devient faible parce qu’en matière de planification et ce au-delà de 2, 3 ans, les gens ont beaucoup de difficultés pour pourvoir planifier de façon réaliste, a-t-il soutenu.

Selon M. Bokoum, la mise en œuvre du Pôle de croissance du Sahel (PCS) est un volet très décisif pour propulser un développement de la région. En réalité, déclare-t-il, le PCS vient mettre en œuvre de façon pertinente la SCADD au niveau régional en ce sens qu’il va créer une synergie d’actions entre les acteurs. « Ces derniers pourront mettre en commun leurs ressources de telle sorte qu’au lieu de quitter notre région pour aller faire des achats ailleurs que les acteurs concernés puissent bénéficier de ces ressources. Cela va permettre à une grande circulation des ressources dans notre région et va naturellement créer plus d’emplois, d’activités donc plus de développement du Sahel », a-t-il-conclu.

Pour le gouverneur du Sahel le colonel-major Boureima Yiougo, la SCADD revêt d’une importance capitale non seulement pour le Burkina Faso mais également sa région parce qu’elle est l’échine dorsale de tout développement. C’est dans cette optique qu’il a salué la tenue du Cadre régional de dialogue du Sahel qui selon lui a permis de situer les forces et les faiblesses de la mise en œuvre de la SCADD au sahel.

Souaibou NOMBRE (snombre29@yahoo.fr)

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