Région du Sahel : L’Association Nodde Nooto identifie les structures locales de médiation et d’intercession

Publié le mercredi 31 juillet 2019 à 16h08min

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Région du Sahel : L’Association Nodde Nooto identifie les structures locales de médiation et d’intercession

L’Association Nodde Nooto (A2N) a organisé, ce 30 juillet 2019 à Dori, un atelier de restitution des résultats du mapping des structures locales de médiation et d’intercession. La rencontre a connu la participation des maires des onze communes du Sahel et des leaders religieux et coutumiers.

Le PNUD et l’UNFPA, soucieux de l’implication des acteurs locaux et conscients de leur rôle prépondérant dans la consolidation de la paix au Burkina Faso, ont mis en place un dispositif participatif qui a consisté en des rencontres de concertation préparatoires, impliquant tous les acteurs locaux. L’occasion a été donnée à tous ces acteurs de prendre part aux différentes étapes du processus qui a abouti à l’accréditation du Burkina Faso au Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix. Egalement les projets « Gestion pacifique des conflits locaux dans les régions du Sahel et du Nord du Burkina Faso » et « Jeunes et paix » sont l’aboutissement de ce processus.

Dans la région du Sahel, c’est l’Association Noodo Nooto (A2N) qui a été mandatée par le PNUD et l’UNFPA pour mettre en œuvre les activités entrant dans le cadre de ces projets dans les onze communes de la région (Djibo, Gorom-Gorom, Sebba, Arbinda, Déou, Falagountou, Gorgadji, Kelbo, Mansila et Oursi). Pour la conduite des enquêtes entrant dans le cadre du mapping, l’ONG a travaillé en étroite collaboration avec d’autres projets œuvrant dans la région du Sahel, a précisé le directeur exécutif de A2N, Oumarou Cissé. Cette rencontre de Dori tient donc lieu de restitution globale des données avec les différentes structures identifiées dans le mapping.

La rencontre a pour but aussi de soumettre ces données collectées sur le terrain à l’appréciation des structures locales répertoriées, des leaders communautaires ainsi que des partenaires techniques et financiers. Ainsi, quatre communications ont été faites. Elles ont porté sur les résultats du mapping des structures locales d’intercession et de médiation, les mécanismes traditionnels et modernes de résolution de conflits, la perception du mécanisme et la présentation des données sur les revendications qui sont à la base des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles dans la région du Sahel.

De l’avis du conseiller principal du PNUD au Burkina, Eucher Eklu-Koevanu, les acteurs des mécanismes traditionnels et locaux de gestion et de prévention des conflits sont très déterminés à consolider la cohésion sociale et le vivre-ensemble. C’est ce qui justifie l’accompagnement du PNUD et de l’UNFPA. Selon lui, les recommandations issues de l’atelier pourront renforcer les initiatives pour une paix durable au Burkina Faso.

Daoula Bagnon

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