Promotion du dialogue et de la coexistence pacifique : L’UFC-CELLRAD pour une implication des jeunes et des femmes dans les cadres de concertation

Publié le vendredi 23 décembre 2022 à 10h40min

PARTAGER :                          
Promotion du dialogue et de la coexistence pacifique : L’UFC-CELLRAD pour une implication des jeunes et des femmes dans les cadres de concertation

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC) et la Cellule nationale de prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent (CELLRAD-BF) ont organisé une session de plaidoyer auprès des collectivités territoriales pour une meilleure participation des jeunes et femmes de la région du Nord aux cadres de concertation. C’était le jeudi 22 décembre 2022 à Ouahigouya.

L’intolérance, la stigmatisation, le repli identitaire, le sentiment de rejet sont les maîtres-mots qui caractérisent la situation actuelle dans plusieurs contrées de notre pays. Face à cela, l’une des priorités du gouvernement est d’œuvrer au retour de la paix et de la cohésion sociale. A ce titre, les collectivités territoriales déploient des efforts considérables dans le but de restaurer la coexistence pacifique entre les différentes communautés de leur ressort territorial.

Au regard de ce constat, le consortium UFC-Dori—CELLRAD, dans le cadre de leur projet « Prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord (PREVENIR) » a jugé nécessaire d’organiser la présente session de plaidoyer afin d’impliquer les jeunes et les femmes qui peuvent constituer des acteurs clés de transformation et de gestion des conflits dans notre contexte actuel de crises multiformes.

Impliquer jeunes et femmes sur les questions de paix et de restauration de la cohésion sociale

Azarata Dramé conseillère technique auprès du gouverneur de la région du Nord a présidé la session

L’objectif général de cette activité, à en croire les organisateurs, est d’inciter les conseils communaux (délégations spéciales) à une plus grande implication des jeunes dans la gouvernance locale et particulièrement dans les cadres de promotion du dialogue et de la coexistence pacifique et de faciliter l’inclusion réelle des couches vulnérables notamment des jeunes et des femmes dans le processus de restauration du vivre ensemble et de construction de la paix.

Au cours de la cérémonie d’ouverture de la session, Azarata Dramé conseillère technique auprès du gouverneur de la région du Nord a salué la pertinence de l’initiative du consortium. « Vous l’aurez compris les responsables communaux doivent adopter dorénavant la nécessité de composer avec les jeunes et les femmes en ce sens qu’ils restent des acteurs importants pouvant promouvoir et diffuser des messages de paix au sein de leurs et organisations » a-t-elle laissé entendre dans son propos.

Madame Dramé s’est réjouie particulièrement de la tenue de l’activité qui tend à faciliter l’insertion des jeunes et des femmes dans les instances décisionnelles afin qu’ils puissent jouer au mieux leur rôle. Elle a, au nom du gouverneur, par ailleurs président de la délégation spéciale régionale du Nord exhorté les participants à être actifs au cours des échanges afin de dégager des stratégies adaptées permettant de prendre véritablement et utilement en compte les préoccupations des jeunes et les femmes dans les cadres de concertation communaux.

Favoriser les bonnes pratiques en matière de gouvernance participative

Bruce Sawadogo, consultant et représentant du consortium

Ce sont 47 participants d’organisations de jeunes, de femmes, les délégations spéciales, les services techniques des communes de Séguénéga, Gourcy, Yako, Ouahigouya qui ont échangé sur la problématique. Les communications livrées au cours de la session par Bruce Sawadogo, consultant et représentant du consortium ont abordé les thèmes « Importance de l’implication des jeunes et des femmes, dans la gestion des affaires publiques municipales » et sur le « rôle et responsabilités des leaders jeunes et femmes dans les cadres de concertation de promotion de la cohésion sociale ».

Moussa Tassembédo, directeur régional en charge de la jeunesse du Nord qui a assuré la modération de la session a invité les participants à s’investir et à s’approprier le projet afin de contribuer à l’amélioration de la résilience des communautés dans les collectivités au regard du radicalisme et de l’extrémisme violent qui sont des réalités.

La présente session de plaidoyer régional entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord (PREVENIR) est financé par le Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience (GCERF).

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                          
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique