
Pour le porte-parole du collectif, Abdoulaye Hoeffi Dicko, cette marche est une interpellation du gouvernement à prendre ses responsabilités. Selon lui, cela fait deux ans que la population du Sahel marche pour réclamer une meilleure sécurité, mais le gouvernement fait toujours la sourde oreille. Le collectif estime qu’il faut un changement radical pour remettre le pays à sa place. Le pays est en train de disparaître, dit-il.
"Au Sahel, il n’y a que les quatre grandes villes qui vivent, à savoir Sebba, Dori, Gorom-Gorom et Djibo. Nous n’allons pas attendre que ces villes aussi disparaissent avant de sortir revendiquer le retour de la sécurité.
- les magasins et boutiques fermés pour cause de la marche
Nous estimons qu’il est temps que les Burkinabè se ressaisissent, il est temps que les Burkinabè sortent pour dire que trop c’est trop. Si le régime ne se prend pas au sérieux, qu’il remette le mandat au peuple puisque c’est le peuple qui leur avait confié ce mandat", a clamé le porte-parole du collectif.
A l’en croire, la marche de ce 25 novembre n’est qu’un début. Le samedi prochain, la population du Sahel sortira encore pour porter le même message, voire un message plus fort. "Nous n’avons pas marché pour aller donner nos doléances au gouverneur, parce qu’à chaque fois, nous lui remettons nos doléances qui restent sans suite. Cette fois-ci, nous les avons déposé à son secrétariat pour qu’on les lui remette" a conclu le porte-parole du collectif, Abdoulaye Hoeffi Dicko.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori