Le Burkina Faso est depuis quelques années en proie à l’extrémisme violent avec ses corollaires d’attaques terroristes, de tensions sociales et de conflits communautaires. Ces différents facteurs ont des conséquences négatives non seulement sur l’économie, le politique mais surtout sur le social.

Consciente de cela, l’UFC Dori ambitionne jouer pleinement sa participation. Dans le cadre du projet « Engagement for Peace » l’Union a organisé à Dori le 15 décembre un atelier pour les membres des comités locaux de paix (CLP) et les comités d’actions communautaires (CAC) autour du thème :« Rôle et contribution des CLP et des CAC à la mobilisation communautaire pour la construction de la paix et de la sécurité au Sahel ».

« Comment renforcer la synergie d’action pour une amélioration de la paix » est une communication animée par Moumouni Ouattara, représentant le directeur régional de la police du Sahel. Ce sous-thème a été suivi de débat par les participants en travail de groupe.

Pour le coordonnateur de l’UFC Dori, François Paul Ramdé, cette rencontre se veut un cadre d’échange, de partage d’expérience sur le vécu de chaque membre dans sa zone. A l’écouter, ces comités sont engagés non seulement avec les Forces de défense et de sécurité pour que la paix revienne au Sahel mais aussi sont engagés pour la construction de la paix.

Ce cadre d’échange va permettre, selon le coordonnateur, de trouver ou de créer des synergies entre eux dans la recherche de la reconstruction de la paix et le mieux vivre ensemble. Quant au chef de canton de Gorom-Gorom et membre du comité d’actions communautaires de Gorom, Ezab Ag Alhour, la recherche de la paix est impérative et le dynamisme de l’UFC Dori dans ce sens est très louable. Il a lancé un appel à toute la population de la région du Sahel à poser des actions qui entrent en droite ligne dans la construction de la paix, la sécurité. Sans la paix et la sécurité le développement s’avère difficile dans la région du Sahel a-t-il insisté.

Daoula Bagnon /Correspondant Dori
Lefaso.net