Reprise des cours à Dori : Pour le moment, l’heure est aux concertations

Publié le lundi 1er juin 2020 à 22h52min

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Reprise des cours à Dori : Pour le moment, l’heure est aux concertations

La reprise des cours dans les classes d’examen au Burkina Faso est censée être effective sur toute l’étendue du territoire à partir de ce 1er juin 2020. Dans certains établissements de la ville de Dori, dans la région du Sahel, l’heure est aux concertations.

Il est 7h aux écoles primaires A, B et F de Dori, ce 1er juin 2020. Les élèves, assis devant les salles de classe, nous confient qu’ils sont prêts pour la reprise des cours.

Awa Cissé, élève de la classe de CM2 B, nous fait savoir que pendant la suspension des cours, elle a profité pour réviser ses leçons. Elle se dit déjà prête pour l’examen du Certificat d’études primaires. Les instituteurs desdits établissements nous confient que la reprise des cours ce 1er juin est quasi-impossible. Selon eux, il faudra d’abord réaménager les salles de classe afin de permettre aux élèves, une fois à l’intérieur, de respecter les mesures de distanciation.

Boureima Hamidou Maiga directeur de l’ecole B de Dori

Boureima Hamidou Maïga, directeur de l’école B de Dori, indique que son école a reçu six lave-mains. Concernant les masques, il note qu’au lieu de deux masques par élève et par instituteur, c’est un masque par personne qu’ils ont reçu. A la question de savoir si les enseignants sont prêts pour sauver l’année scolaire, M. Maiga répond que tout dépend du gouvernement.

les professeurs du lycée provincial de Dori en conseil extraordinaire

Au lycée provincial de Dori, où nous avons aussi fait un tour, la reprise des cours a donné lieu à un conseil extraordinaire des professeurs. Selon le proviseur Alassane Abdouramane, ce conseil extraordinaire porte sur comment sauver l’année scolaire.

A l’en croire, le lycée a reçu les dispositifs de lavage des mains et les masques, à raison d’un masque par personne. Toutefois, le proviseur rassure qu’au cours du conseil extraordinaire, ces questions trouveront des réponses afin de permettre à tous les acteurs de se donner la main pour sauver l’année scolaire dans le Sahel.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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